« En bougeant, nous faisons bouger nos neurones »

La feuille attachée au tronc de l’arbre pousse et se développe. Sécurisée par ce tronc et les branches qui s’y raccrochent, elle va prendre une forme, une couleur, une odeur. Elle va respirer et briller à sa façon. Un jour, elle prendra son envol…Comme la feuille, l’enfant a besoin de sécurité pour se développer. En sécurité, il va pouvoir expérimenter son univers, faire des choix, entrer en relation, s’épanouir sur les plans physique, mental, émotionnel et bien sûr énergétique. Parfois, l’enfant ne se sent pas en sécurité pour diverses raisons propres à son histoire personnelle. Il ne s’agit pas de blâmer le(s) parent(s) ou même l’enfant, il ne s’agit pas de culpabilité, de faute ou de manquement. Il s’agit d’un stress vécu, qui est présent et qui empêche l’enfant de s’épanouir pleinement sur ces différents plans. En tant qu’adulte, notre rôle est d’aimer, d’écouter, de soutenir, d’aider l’enfant à grandir. Lorsque le stress vécu est trop important, il encombrera sa vie de tous les jours. Nous pouvons agir et lui donner des moyens pour vivre mieux, avec plus de sérénité, d’équilibre et lui permettre d’accéder à tout son potentiel. Comment ? Par le mouvement !Par une technique ludique, facile, fonctionnelle nommée le BRAIN GYM, issue de la kinésiologie.

Back to basis : Tout commence par le mouvement.

Dès son plus jeune âge, l’enfant apprend à se déplacer : d’avant en arrière, de haut en bas, de droite à gauche et vice versa. La méthode Brain gym regroupe ces mouvements dans trois dimensions de l’espace : Avant/arrière, soit la position que nous nommons Le lézard : dimension de la focalisation. Haut/bas, soit la position que nous nommons Le suricate : dimension du centrage. Droite/gauche, soit la position que nous nommons L’ours : dimension de la latéralité.

Ces trois dimensions de l’espace sont reliées à notre monde mental, nos capacités, la façon dont nous pensons, nous nous organisons et nous agissons.

1. Le lézard

Quelques mois après sa naissance, le bébé apprend à ramper, il parcourt l’espace d’avant en arrière, d’arrière en avant, essaye d’attraper les objets qui l’entoure.

Ce mouvement lui permet d’activer la dimension de la focalisation, reliée au sentiment de sécurité, à la possibilité de pouvoir appréhender les choses, de trouver un juste équilibre entre sa capacité à aller vers son objectif (j’avance) tout en étant capable de ne pas foncer dessus (je me retiens). Cette dimension permet à l’enfant d’aboutir à une bonne compréhension des choses.

2. Le suricate

Ensuite, le bébé va s’agripper aux tables, au canapé, à tout ce qui se trouve en hauteur pour tenter de se relever ou de se rabaisser. Il fera un mouvement de bas en haut et de haut en bas.

Ce mouvement lui permet d’activer la dimension du centrage, reliée à un bon équilibre entre l’esprit et le corps, le bas du corps procure de la stabilité pour arriver à agir et le haut du corps pour réfléchir. Cette dimension permet à l’enfant d’apprendre à s’organiser suite à un équilibre entre son raisonnement et ses émotions, l’action et la réflexion.

3. L’ours

Ensuite, le jeune enfant va se déplacer de droite à gauche, de gauche à droite, tel un petit ourson éveillé. Ce mouvement lui permet d’activer la dimension de la latéralité, reliée à l’expression de soi. En équilibre, cette dimension lui permettra de penser, de traiter les informations et de parvenir à les communiquer.

Quel est le lien entre ces animaux, le mouvement et le stress ?

Lorsqu’une de ces dimensions est en déséquilibre, c’est-à-dire qu’elle n’a pas été expérimentée suffisamment – voir pas du tout, ou qu’elle a été expérimentée mais qu’un stress s’est produit durant cette phase du développement, l’enfant ne parviendra pas à développer tout son potentiel quant à ses capacités de compréhension, d’organisation et de communication. Pour l’aider à (ré-)activer les zones neuronales mises de côté lors du vécu du stress, le Brain gym propose d’effectuer et de pratiquer des mouvements. Ces mouvements vont agir sur le corps (les muscles) et sur le cerveau (nouvelles connexions neuronales qui s’établissent).

« Lorsque nous bougeons, nous faisons bouger nos neurones ! »

Pour plus d’information, n’hésitez pas à me contacter (c.deplaen@gmail.com) et/ou à vous rendre sur le site www.braingymbelgium.

Sources : – Paul Landon, Brain Gym, l’équilibre au quotidien, Edition CFPA,2011- Paul Landon, Brain Gym, Organisation Optimale, Edition CFPA, 2009- Francine Dries, Brain Gym Bouger pour apprendre, Hachette, 2017

Le 12 novembre 2018.

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